// Adam Silvera // Collection R // Tranche de vie // 414 pages //
Le 5 septembre, un peu après minuit, Mateo et Rufus reçoivent chacun le funeste appel. Ils ne se connaissent pas, mais cherchent tous deux à se faire un nouvel ami en ce jour final. Heureusement, il existe aussi une appli pour ça, Le Dernier Ami. Grâce à elle, Rufus et Mateo vont se rencontrer pour une ultime grande aventure : vivre toute une vie en une seule journée.
Hey, hey ! On se retrouve par ici pour une petit chronique d’un livre de la collection R qui sort prochainement et que j’ai vite dévoré car son titre et les avis sur la version vo m’avaient beaucoup intrigués 🙂 Et ils meurent tous les deux à la fin de Adam Silvera. Il faut quand même avouer que le titre de ce livre est quand même un pur spoil, ou pas :p En tout cas c’est la première fois que je lis un livre de cet auteur et je dois dire que j’ai passé un bon moment, même si… Je vais t’expliquer tout ça !
Il y a forcément une vie après la mort, Rufus, parce que c’est la seule explication qui rendrait notre mort moins injuste.
Ce livre va te plonger dans les dernières 24h de la vie de Rufus et de Matéo. Deux jeunes ados qui ont reçu l’appel de Deathcast, une entité qui régule les morts sur terre. Si vous recevez l’appel, vous allez mourrir dans les 24 heures. Il existe donc des solutions pour que vous puissiez passer vos dernières heures comme vous l’avez toujours souhaité. Rufus et Matéo vont être chacun l’un pour l’autre leur « dernier ami » et vont passer ensemble ces derniers instants.
Et Ils meurent tous les deux à la fin, ou pas ?!
Avant de te dire pourquoi j’ai aimé ce bouquin, je veux quand même te parler des petits trucs qui ont fait que ce livre n’est pas un coup de coeur mais une très bonne lecture au final, même si c’était mal parti… Je m’explique. Comme tu l’as sans doute deviné on va vivre les derniers moments de Rufus et Matéo et je dois t’avouer qu’une bonne moitié du livre est assez lente et sans action. Tu te laisses emporter dans une journée qui aurait dû être normal, avec un lendemain, mais qui ne l’est pas pour finir. C’est dommage car sans ça le livre aurait été parfait pour moi, mais il s’en sort quand même très bien ! 🙂
En effet, le fait de suivre une journée qui commence lentement, va d’un côté, te faire découvrir deux personnages touchants à leur manière, et indéniablement tu vas t’attacher à eux de plus en plus, au fil des pages, et plus tu vas sentir et appréhender la fin de ce livre… C’est ce qu’il m’est arrivé, au final, j’ai vraiment apprécié ces deux ados qui commencent réellement à vivre, mais à la fin. J’ai ressenti un sentiment d’injustice, de fatalité, de frustration et de gâchis !
Justement, cette fin, quand elle arrive, tu ne t’y attends pas ou plutôt tu espères comme les deux personnages au départ, et cette fin va te toucher. Énormément. En tout cas, ça été le cas pour moi, j’ai ressenti un tas de sentiments qui ne sont pas très simples à décrire ici même après avoir « digéré » ma lecture de cette histoire.
On approche un peu plus de la mort à chaque minute qui s’écoule, dans un monde qui veut notre peau.
Et ils meurent tous les deux à la fin est un livre beau et dur à la fois, prenant et lent à la fois, qui délivre un merveilleux message de vie et de mort, d’espoir et d’acceptation de soi, de son destin. J’ai aimé passer ces 24 heures avec Rufus et Matéo et j’aurais aimé en passer plus.
Alors le titre m’a intrigué quand je l’ai vu sur les réseaux sociaux ! et ta chronique me donne envie, même s’il faut pas que je m’arrête avec le début lent ^^ Du coup, je le note dans ma wish-list 😀
Coucou ! Ouiii rien que pour la fin il vaut largement le coup *_*